Tchernobyl, zone toujours sinistrée
La Confédération participe au Fonds pour la protection de Tchernobyl de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et aide les habitants des régions affectées. swissinfo.ch a visité la zone d’exclusion autour de la centrale. (Lioudmila Clot, swissinfo.ch)
Une immense archeLien externe de confinement argentée de plus de 100 mètres de haut est le nouveau symbole de Tchernobyl. Cette structure métallique qui recouvre le réacteur n°4 de la centrale et son sarcophage endommagé, a coûté plus de deux milliards d’euros, financés par plus de 40 pays.
La Suisse a déjà contribué pour 12 millions de demi d’euros au Compte de sécurité nucléaireLien externe et a décidé de continuer à soutenir le Fonds pour la protection de TchernobylLien externe. Elle maintiendra ainsi sa contribution de 1,15% de l’effort global fourni par la communauté des donateurs. La contribution totale de la Suisse (27 millions d’euros) est élevée, si on la compare à celle d’autres pays sur la base du montant par habitant.
Comment les autorités ukrainiennes voient-elles l’avenir de Tchernobyl? A la tête du ministère de l’Ecologie et des Ressources Naturelles d’Ukraine, Hanna Vronska, nous a expliqué qu’il était prévu d’y créer une réserve naturelle.
En attendant, la vie reste difficile pour les habitants du site. Avec Green Cross UkraineLien externe, nous avons visité la ville de Slavutych et des zones rurales touchées par l’accident. «Sans le soutien de la Suisse ni le programme de médecine sociale SOCMEDLien externe, nous ne pourrions pas mettre en œuvre des projets d’assistance pour les enfants et pour les familles», explique Youri Sapiga, directeur exécutif. Cette année, des enfants d’un orphelinat viennent en Suisse pour les vacances d’été. Nous avons aussi entendu cette touchante histoire d’une employée de Green Cross à Zurich qui a personnellement acheté une machine à laver pour une femme ukrainienne dans le besoin.
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