Préparation pour la Fête des morts à Mexico.
Marco Ugarte / AP Photo
De nombreux cimetières restent fermés le Jour des morts au Mexique, afin d'éviter les attroupements. Ces deux femmes se retrouvent donc à proximité de la tombe d'un de leur proches, au panthéon municipal de Nezahualcoyotl.
Pedro Pardo / AFP
Le 21 octobre, la famille se recueille sur une tombe au cimetière de Behesht Zahra, dans la capitale iranienne de Téhéran.
Ata Kenare / AFP
La Toussaint approche. En raison de la pandémie, les habitants de Cracovie en Pologne ont déjà commencé à se rendre sur les tombes de leurs proches.
Artur Widak/nurphoto
Glena Amaya est seule à veiller son mari dans un salon funéraire de Miami, en Floride. Mais sa famille et ses amis partagent sa tristesse à distance, en vidéo-conférence.
Joe Raedle / AFP
Une famille dans le cimetière privé d'Antipolo, aux Philippines, qui rend visite à la tombe d'un défunt avant que tous les cimetières ne soient temporairement fermés du 29 octobre au 4 novembre.
Ryan Eduard Benaid/nurphoto
Un prêtre ramasse du bois pour les foyers du crématorium à New Delhi, en Inde.
Anushree Fadnavis / Reuters
Cette veuve à la Nouvelle-Orléans n'est réconfortée que par sa belle-sœur lors des funérailles de son mari.
Gerald Herbert / AP Photo
Des fonctionnaires du ministère irakien de la Santé prient devant le cercueil d'une personne décédée du coronavirus dans un nouveau cimetière Covid-19 à l'extérieur de la ville de Najaf. Les parents ne sont pas autorisés à assister à l'enterrement.
Anmar Khalil / AP Photo
Au lieu de jouer dans les clubs, le DJ Theo Fitsos, bien connu à Düsseldorf, se produit maintenant aux funérailles.
Rolf Vennenbernd / Keystone
Un homme transporte l'urne funéraire d'un proche décédé vers un funérarium à Wuhan, en Chine.
Roman Pilipey / Keystone
Des employés d'un funérarium sont assis devant le cercueil d'une victime de la Covid-19 dans l'église Saint Médard à Paris. La cérémonie se déroule sans la famille, qui n'a pas pu se déplacer en raison des restrictions de voyage.
Christophe Petit Tesson / Keystone
Une oraison funèbre pour une famille en deuil vivant à l'étranger est retransmise en direct le vendredi 23 octobre au cimetière d'Emmen, à Lucerne.
Urs Flueeler / Keystone
Situation sans précédent au Mexique: de nombreux cimetières sont fermés et la population ne peut pas célébrer son traditionnel Jour des morts. Les pays du monde entier ont du renoncer à certains rites funéraires en raison de la pandémie de coronavirus. Il est devenu bien plus difficile de dire adieu à ses proches.
Le Jour des morts est un événement important dans l’agenda culturel du Mexique. Mais cette année, avec la pandémie, de nombreux cimetières sont fermés et les vivants ne peuvent pas se réunir avec leurs proches décédés.
Un bouleversement majeur au Mexique où cette tradition est très ancrée, mais également un coup porté aux rites funéraires du monde entier. Dans de nombreux pays, les enterrements se déroulent sans la présence de la famille ou en très petit comité. Le taux de mortalité est parfois si élevé que les corps sont placés dans des fosses communes, comme ce fut le cas à New York ou au Brésil. En Chine, de longues colonnes se sont formées lorsque les proches voulaient récupérer les cendres d’un être cher. En Israël, la Shiv’ah, qui réunit les personnes en deuil durant sept jours, est interdite.
Aux quatre coins du monde, il est devenu presque impossible de veiller ses morts et de se réunir pour la prière.
«En 33 ans, je n’ai jamais vécu une situation aussi triste, confie Eros Bruschi, propriétaire d’un funérarium dans le canton suisse du Tessin. Une poignée de proches devant un cercueil scellé et désinfecté, à une distance sûre, chacun silencieusement piégé dans sa propre souffrance».
Pour lui, c’est l’aspect le plus sombre de la pandémie. La douleur de la perte est intensifiée par cet adieu impossible. Ne pas pouvoir revoir un être cher après un séjour à l’hôpital, ni mort ni vivant, devient la nouvelle réalité.
Les secrets du plus vieux cimetière juif de Suisse
Ce contenu a été publié sur
Le plus grand et plus vieux cimetière juif de Suisse se trouve dans un bois retiré, entre les communes argoviennes de Lengnau et Endingen.
Ce contenu a été publié sur
Bremgarten, en plein cœur de Berne, n’est pas un cimetière comme les autres. Chrétiens, musulmans, bouddhistes et hindous peuvent y reposer en paix.
Joignez-vous à la discussion