L’AEK Athènes, un ensemble solide et redoutable
A ce jour, Christian Gross reste le seul entraîneur à avoir qualifié des équipes suisses en Ligue des Champions.
En Grèce, l’AEK Athènes, onze fois champion national, laisse aujourd’hui la vedette à Olympiakos Pirée et à Panathinaikos.
Marcel Koller deviendra-t-il le second entraîneur de Suisse à hisser son équipe en phase finale de Ligue des Champions? Tant en 1995 qu’en 1996 (Grasshopper) puis en 2002 (Bâle), les performances de choix helvétiques portent la marque du même homme, Christian Gross, ex-coach des Zurichois et aujourd’hui mentor du club rhénan.
Joueur, Marcel Koller avait fait partie des expéditions précédentes, qui avaient permis à son équipe de passer la rampe face au Maccabi Tel Aviv (1995) et au Slavia Prague (1996). Sur le papier, l’AEK Athènes ne se présente pas non plus comme un foudre de guerre.
Même si le président zurichois Thomas Gulich rappelle que «le championnat grec ne se situe pas loin, en valeur absolue, derrière ceux des cinq grandes nations européennes» (Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie, France). Rappel utile: la Grèce occupe provisoirement la première place de son groupe éliminatoire pour l’Euro 2004, devant l’Espagne et l’Ukraine.
Consécration ratée d’un cheveu
La saison passée, le club de la capitale hellénique n’a raté la consécration nationale que lors de l’ultime ronde, terminant à deux points seulement du champion Olympiakos Pirée et de Panathinaikos Athènes.
Déjà présent en Champions League, l’équipe dirigée par le Serbe Dusan Bajevic avait terminé troisième de son groupe derrière le Real Madrid et l’AS Roma, avant de se voir éliminée en Coupe UEFA par Malaga.
S’appuyant sur plusieurs internationaux, l’AEK Athènes ne regorge pourtant pas de vedettes, laissant ce privilège à ses rivaux d’Olympiakos ou de Panathinaikos.
Parmi les joueurs en vue, citons le demi bulgare Milen Petkov et le Costaricien Mauricio Wright, considérés comme les principaux poumons de l’adversaire de Grasshopper.
swissinfo, Jonathan Hirsch
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