La Scandinavie, l’ennemi public numéro un

L'Autriche et la Suisse doivent essentiellement se méfier des pays scandinaves, mais aussi de l'Ecosse et de l'Irlande.

La Russie a quelques chances, ce qui n’est pas les cas de la Hongrie, de la Grèce/Turquie et de la Bosnie-Herzgégovine/Croatie.

Le quatuor nordique parviendra-t-il à briser le rêve suisse? Ce n’est pas exclu, vu l’originalité de la candidature et la qualité des stades, répartis dans les quatre pays. Göteborg et Stockholm pour la Suède, Oslo et Trondheim pour la Norvège, Helsinki et Tampere pour la Finlande et Copenhague (deux stades) pour le Danemark.

Energie et expérience

«Nous pouvons nous montrer confiants, explique Pertti Alaja, le directeur du projet. Nos quatre associations sont remplies d’énergie et cette expérience à quatre mérite d’être tentée. Notre projet n’a rien à avoir avec celui de 1992 en Suède. Cette fois-ci, l’approche, la philosophie et les villes ont été modifiées.»

L’Ecosse et l’Irlande regroupent l’essentiel de leurs stades dans les deux capitales: trois pelouses à Glasgow, trois à Dublin. Edimbourg, Aberdeen et Dundee seraient aussi sélectionnés. Mais les incertitudes liées à Dublin sont pesantes.

Sur les trois stades prévus dans la capitale irlandaise, l’un (Croke Park) est fermé au football, le deuxième a un besoin urgent de rénovation alors que le financement du troisième n’est même pas assuré.

Pour John Henderson, le chef du projet, l’Ecosse et l’Irlande se situent au même niveau que les Austro-Suisses et les Scandinaves. Avec une capacité de spectateurs largement supérieure: 1,7 million d’entrée prévues, contre 1,2 pour les deux concurrents. «Et nos fans sont les meilleurs d’Europe, c’est bien connu», poursuit John Henderson.

swissinfo/Jonathan Hirsch