Ce sont des lieux de travail comme on en trouve un peu partout dans le monde. Au coeur de ces espaces décloisonnés, les gens perdent leur vie tout en essayant de la gagner. Des cauchemars faits de câbles électriques, de caféterias déprimantes et de rangements absurdes.
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Au-travers de ces photographies, Lars Tunbjörk lance indirectement un appel radical à la rébellion pour un «droit à la paresse». Le travail de l’artiste suédois constitue discrètement et sans agressivité évidente la critique la plus implacable à l’égard de notre système économique. Des photographies extrêmement politisées sous une couverture parfaitement acceptable, en quelque sorte.
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La souffrance au travail, toujours un tabou
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Avec un taux de chômage de 3,2%, une place enviée de championne du monde de la compétitivité et une dette publique quasiment inexistante, la Suisse fait figure d’ovni au milieu d’une Europe en plein marasme. Réputés assidus à la tâche et attachés à la valeur du travail, les Suisses tiennent à préserver leur modèle économique.…
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Chaque jour, plus de 4 millions de personnes se rendent au travail en Suisse. Elles y passent en moyenne huit heures vingt, c’est-à-dire plus de temps que celui consacré à la famille ou aux loisirs. Et pourtant, les Suisses ne veulent pas plus de vacances. À la mi-mars 2012, deux électeurs sur trois ont rejeté…
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