Le FC Bâle en pleine euphorie

Vainqueur de la Coupe et Champion de Suisse en titre, le FC Bâle vit sur un nuage. Financièrement et sportivement, tout lui réussi.

En battant le Spartak Moscou, les Rhénans ont même fait une entrée fracassante sur la scène européenne.

Le FC Bâle vivait dans le souvenir. Celui de ses performances européennes – vieilles de près de trente ans – et de ses huit titres nationaux acquis entre 1953 et 1980.

Comme groggy, la ville ne sait plus aujourd’hui si elle rêve où si le ciel lui est tombé sur la tête. L’euphorie du football a regagné les rives du Rhin. Où la vie se décline à nouveau en rouge et bleu.

Une structure, une équipe, un public

Grâce à la parfaite assise financière du club l’entraîneur Christian Gross peut se targuer d’avoir de très bons joueurs à sa disposition.

Mais ce dernier a réussi le tour de force de fondre ses excellentes individualités en équipe soudée et solidaire. L’Osmose est totale.

Merveilleusement articulé autour des deux frères Hakan et Murat Yakin – véritables symboles de la réussite – le FC Bâle n’en finit plus de gagner. D’étouffer de sa classe les adversaires qui osent s’aventurer sur son chemin.

Les plus grands d’Europe

Galvanisé par son fervent et nombreux public du Parc Saint Jacques, le FCB a d’abord affirmé sa suprématie sur le plan national.

Seconde équipe suisse qualifiée pour la très lucrative League des Champions (après GC en 1995 et 1996), les Rhénans défient désormais sans complexe les plus grands d’Europe. Avec succès.

C’est en pleine euphorie qu’ils s’en vont donc défier cette semaine le prestigieux Liverpool de Stéphane Henchoz dans son antre d’Anfield Road.

Après…Et bien, ce sera au tour de Valence, le double finaliste malheureux des deux dernières finales de la compétition.

Deux chocs des Titans, deux raisons aussi de redescendre sur terre pour les Bâlois. Du moins momentanément.

swissinfo/ Mathias Froidevaux