Les chiffres en faveur de Grasshopper

Un coup d’œil au passé récent procure des raisons supplémentaires de rêver à une qualification.

Mais Richard Nunez le rappelle: les comptes ne se font qu’au terme du match retour. Même si Grasshopper a le vent en poupe.

Quatre tentatives par le passé, deux couronnées de succès, deux soldées par un échec: Grasshopper n’est pas dénué d’expérience lorsqu’il s’agit de flirter avec les invités prestigieux de la Ligue des Champions.

Superstitieux ou pas, les Zurichois n’ont pas manqué de constater que les statistiques parleront en leur faveur avant de retrouver l’AEK Athènes le 27 août. Lorsqu’elles ont disputé le match aller dans leur fief du Hardturm, les Sauterelles ont à chaque fois franchi l’écueil. De bon augure.

En 1995, l’équipe dirigée par Christian Gross avait dû se contenter d’un modeste 1-1 à la maison face au Maccabi Tel Aviv. Avant de revenir d’Israël avec un 1-0 dans ses bagages. En 1996, toujours sous Christian Gross, Kubilay Türkyilmaz et Nestor Subiat écrasaient Slavia Prague 5-0 au Hardturm, puis rentraient de la capitale tchèque avec une victoire de 1-0.

Changement de décor en 1999. Après une courte défaite 2-1 chez Galatasaray Istanbul, Grasshopper (coaché par Rolf Fringer) s’incline encore 3-2 en terres zurichoises. Et en 2001, malgré un 2-2 prometteur obtenu à Porto, le groupe zurichois de Hans-Peter Zaugg
mord la poussière 3-2 au match retour.

«S’il ne fallait retenir qu’un enseignement, ce serait qu’une qualification ne s’obtient qu’après deux matches, explique Richard Nunez, l’attaquant de Grasshopper. Ce n’est qu’alors que l’on peut tirer le bilan.» De quoi rappeler, si nécessaire, que le champion suisse ne se trouve encore qu’à mi-chemin dans son duel avec l’AEK

swissinfo, Jonathan Hirsch, Zurich.