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Cet enfant d’une semaine est le prix que Tsitsi Makwiyana a payé pour fuir le Zimbabwe, en quête d’une vie meilleure. Le camionneur sud-africain qui l’a fait passer la frontière l’a violée puis abandonnée. «Maintenant, je dois penser à mon bébé», dit la jeune femme.
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Trop bon pour eux ? Les autorités prétendaient que des criminels se cachaient parmi les requérants d’asile zimbabwéens de ce dépôt abandonnée à Pretoria, sans électricité, sans sanitaires et sans eau. Une centaine d’entre eux ont été expulsés, sans qu’on leur offre un autre toit.
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Dans les ruines de leur supermarché autrefois prospère de la province du Cap, Wandefraw et Chernet Legesse, réfugiés éthiopiens, repensent à tout ce qu’ils ont perdu pendant les violences ethniques de mai 2008. Depuis, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés soutient les efforts pour réconcilier la population locale et les commerçants étrangers.
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Sans emploi et malade, Elodi Kajuru Cizungu a trouvé refuge à Johannesburg avec un compatriote après avoir fui la République démocratique du Congo en 2008. Mais ni elle ni sa fille éplorée de 10 ans ne sont à l’abri de se retrouver sans toit ni ressources dans leur exil.
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Un requérant d’asile zimbabwéen avec tout ce qu’il possède à Makhado, dans le province de Limpopo. Ces gens passent leurs journées à essayer de gagner de quoi survivre. Et ils dorment le plus souvent dehors.
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Ces requérants d’asile zimbabwéens vivent dans un parc à Makhado, près de la frontière avec leur pays d’origine. Ils mangent ici ce qui sera sans doute leur seul repas de la journée, distribué par une œuvre de charité. La nourriture est offerte par des commerçants locaux et préparée par des volontaires.
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«J’aimais ce pays et je voulais rester, mais le pays ne veut pas de moi», dit Joshua Bokombe, réfugié de la République démocratique du Congo, dont le magasin d’électricité a été détruit dans les violences xénophobes d’Afrique du Sud. Ce qui lui fait le plus mal, c’est de ne plus avoir les moyens d’envoyer ses enfants à l’école.
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La première fois qu’Henry est sorti de sa région natale, c’est à l’âge de 44 ans, lorsqu’il a du fuir les violences. Il a trouvé refuge à Soacha, au sud de Bogota. Là, son frère aîné, réfugié lui aussi, l’a aidé à trouver un travail dans une décharge.
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Il y a neuf ans, Yenis a fui les massacres dans sa ville d’El Salado. Mais ses malheurs n'ont pas pris fin pour autant. Un an plus tard, un de ses frères, rescapé lui aussi, qui vivait et travaillait dans une autre ville, a été tué par un groupe paramilitaire.
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Les enfants jouent devant la maison d’Eliécer Baron à Cartagena. Le chef de la communauté a mobilisé les habitants pour construire une école pour les enfants déplacés et ils cherchent maintenant des ordinateurs pour l’équiper.
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Jair, 13 ans, et son oncle Gerardo, devant leur abri de tôle, érigé au bord d’une falaise. Certaines nuits, les trois lits de la pièce unique accueillent jusqu’à six personnes.
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Chaque jour, Argemiro parcourt pendant des heures les rues de Cartagena, dans l’espoir de vendre ne serait-ce qu’un de ses balais faits à la main. En Colombie, de nombreux déplacés disent qu’il était plus facile de nourrir leurs familles à la campagne qu’en ville.
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A Soacha, une banlieue de Bogota, Wilson Vega apprend de son fils Jair (13 ans) comment écrire une lettre sur un ordinateur. Pour les réfugiés urbains de Colombie, le fait d’avoir au moins des compétences de base en informatique peut être décisif dans la recherche d’un job.
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«Je n’ai pas d’avenir dans mon pays, pas d’avenir pour ma famille. Je n’avais pas d’autre choix que la fuite», dit cet homme d’ethnie Chin. Son fils ne dessine que des mitrailleuses, c’est le seul souvenir qu’il ait de son pays natal. De nombreux enfants réfugiés restent traumatisés par les violences qu’ils ont vécues.
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«Je veux vraiment mourir. Je me sens comme si j’étais déjà mort», dit ce jeune Afghan réfugié à Selangor, en Malaisie, déprimé de voir sa mère subvenir à ses besoins et de ne pas pouvoir achever une formation. «Dites-moi, vous pensez que je suis vivant ?»
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«Je dois compter sur mes filles de sept et cinq ans pour m’aider à préparer la nourriture et pour m’apporter mes médicaments, alors que c’est moi qui devrais prendre soin d’elles», déplore ce réfugié contaminé par le virus du sida.
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«Nous sommes coincés dans cette maison, nulle part où aller et tous ces cris de petits enfants…», explique ce père somalien, dont le fils veut sortir. «Ils veulent aller jouer dehors, mais c’est dangereux, il y a trop de types bizarres qui rôdent».
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Cette école communautaire n’est qu’une pièce nue, mais peu importe: elle n’en est pas moins une usine à rêves pour ces enfants réfugiés du Myanmar, assoiffés de savoir. «Je veux être enseignante», dit cette petite fille Chin. «Je veux apprendre aux autres enfants à lire et à écrire. J’aime l’école».
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Lorsqu’ils travaillaient aux champs dans les collines de Malaisie, ces jeunes réfugiés Chin gagnaient 5 dollars par jour. Désormais sans emploi et frustrés à Kuala Lumpur, ils rêvent de retourner à l’école et de revoir leurs familles.
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«Nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres. Ensemble, nous partageons l’argent la nourriture et nous pouvons prendre soin les uns des autres». Dans cet appartement, 50 réfugiés forment un «village» où règnent l’entraide et le partage des maigres ressources.
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Né en Afghanistan, réfugié en Suisse après l’invasion soviétique, Zalmaï Ahad témoigne pour les réfugiés des villes du Sud.
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05 janvier 2010 - 13:37
«Lutte pour les droits» du photographe afghano-suisse montre des réfugiés urbains, dans trois villes de trois pays: la Colombie, la Malaisie et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, plus de la moitié des réfugiés du monde vivent dans des villes.
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L’ONU épingle la Suisse pour mauvais traitements
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22 mai. 2010
Combien de femmes étrangères victimes de violences conjugales risquent l’expulsion pour avoir demandé le divorce? « Nous ne le savons pas. Plusieurs associations leur viennent en aide ; moi-même je suis sept cas, dont certains traînent depuis plus d’un an et demi », reconnaît Eva Kiss, du Centre de contact Suisses – immigrés, à Genève.…
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Congo: Les viols augmentent malgré une paix fragile
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24 mar. 2010
C’est l’un des pays au sous-sol le plus riche du monde. Et pourtant, en dépit d’une relative stabilisation interne, les violences sexuelles envers les femmes et les enfants, d’une brutalité sans nom, continuent d’augmenter. La République démocratique du Congo (RDC) illustre tout particulièrement les antagonismes qui éclatent quand la recherche de la paix prime sur…
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