Agnès Parodi, France
Je participe chaque année depuis 1993 au Congrès des Suisses de l'étranger. Aujourd'hui, je suis venue avec mon amie Verana, qui était consule à Nice. Et aussi avec Madeleine Soldati, de Nice. Nous n'avons toutefois pas fait le voyage ensemble.
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Ida Mihelcic, Slovénie
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Gilberte et Umberto Silvestri, Monaco
Monaco est une ville très sûre. Ma femme peut aller au théâtre et rentrer toute seule à minuit sans inquiétude. A Genève, ce ne serait pas possible. Nous pensons vraiment que la situation sécuritaire s'est dégradée en Suisse. Par ailleurs, le climat est beaucoup plus agréable à Monaco.
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Gian Franco Definti, Italie
Je vis à Milan, où je représente les Suisses de l'étranger. Je viens d'être nommé au Comité des Suisses de l'étranger. Je suis dans la Commission des étrangers, cela signifie que nous nous rencontrons trois fois par an à Berne. Tout le reste se fait par Skype.
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Elisabeth Schär, Portugal
Je profite de ma retraite au Portugal après avoir vécu 42 ans à l'étranger. J'ai vécu 25 ans en Thaïlande, 7 au Brésil et 2 au Venezuela. Mon mari était à cette époque employé d'Ovomaltine. Durant tout ce temps, je suis toujours restée Suissesse - avec un mari suisse et des enfants suisses, qui maîtrisent désormais tous 5 langues. Je dis toujours que ma patrie est là où se trouve ma famille - pour l'instant, c'est le Portugal - et la Suisse.
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Irene Keller-Bachmann, Costa Rica
Mon mari avait un emploi au Costa Rica, c'est ce qui nous y a conduit en 1982. Je suis enseignante à la Humboldt-Schule de San Jose. Nous revenons une à deux fois par an en Suisse. Ici, je profite de la culture, tandis qu'au Costa Rica je suis en admiration devant la diversité de la nature.
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Raoul Thoos et Etha Thoos-Struick, Pays-Bas
Nous habitons depuis 16 ans au bord de la mer aux Pays-Bas. Lorsque nous pensons à la Suisse, les images qui nous viennent en premier à l'esprit sont celles des montagnes. De l'extérieur, nous avons l'impression que le fossé entre la gauche et la droite devient de plus en plus profond. Les débats se durcissent. Ce qui différencie la Suisse des autres pays? Elle a réussi à préserver en grande partie sa propre identité. Dans un monde globalisé, la Suisse peut être un exemple pour d'autres pays.
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Theres Prutsch-Imhof, Autriche
J'habite à Graz, c'est l'amour qui m'y a conduit en 1973. Je suis venue à Bâle car j'ai le mal du pays. La famille, la patrie et mon hobby, le tir, me manquent. Même en tant que présidente du club de tir suisse de Vienne, on ne me donne pas l'autorisation de tirer avec mon SIG-510.
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Parlement des jeunes Suisses de l'étranger, différents pays
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Silvia Schoch, Canada
Je suis déléguée des Suisses de l'étranger de l'Ouest canadien et également membre depuis vendredi du Comité de l'OSE. Je suis chargée de la rédaction régionale de la Revue Suisse. J'ai par ailleurs mon propre site internet, swisswanderlust.com, qui s'adresse en particulier aux Suisses de l'étranger et qui contient également des informations sur la Suisse. C'est une sorte de blog de voyage pour les Suisses qui ont le mal du pays.
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Ruth Eversdijk, Pays-Bas
Je représente les 7500 Suisses qui vivent aux Pays-Bas. Le vote électronique est très important pour nous. Notre section est quelque peu vieillissante: les nombreux jeunes Suisses qui vivent aux Pays-Bas sont difficiles à mobiliser.
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Daniela et Jaromir Radecky, République tchèque
Mon mari est Suisse, nous participons régulièrement depuis 7 ans au Congrès de l'OSE. Nous sommes retraités, nous vivons dans un petit village tchèque dont nous apprécions la tranquilité. Lorsque je pense à la Suisse, je pense à la convivialité. Les gens sont tellement sympathiques. Lorsqu'on compare avec d'autres pays, on se sent très bien accueillis ici.
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Anita Fahrni-Minear, Frauenfeld, Conseil des Suisses de l'étranger
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Pierino Lardi, Venezuela
Je suis membre du Conseil des Suisses de l'étranger et j'habite au Venezuela. En ce moment, la situation est catastrophique. Ceux qui le peuvent rentrent à la maison. Pour ma part, je reste, je suis membre de la Chambre de commerce suisse. Nous avons une mission, nous ne pouvons pas simplement laisser tomber nos membres. Nous avons également fondé une école sur place. Nous n'abandonnons pas un bateau en perdition.
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Elisabeth Rorrison, Wagga Wagga, Australie
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Ralph Steigrad, Israël
J'ai vécu 22 ans en Australie avant de m'installer en Israël l'an dernier. Je voulais être un peu plus proche de la Suisse. Et j'ai une idée dans le domaine de l'énergie verte, je vois des opportunités en Israël. Je suis actif dans une guilde zurichoise, c'est pourquoi je rentre chaque année en Suisse. La Suisse est pour moi un exemple. Si tout le monde pouvait se parler comme on se parle en Suisse, cela changerait beaucoup de choses. La Suisse est le seul pays au monde qui connaisse la démocratie directe, c'est un modèle sain pour l'humanité.
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Annette Aerni Mendieta, Bolivie
Je suis déléguée de la Bolivie au Conseil des Suisses de l'étranger, c'est pourquoi je suis naturellement présente ici. Je vis en Bolivie par amour. Si j'avais su que c'était pour 18 ans, je ne serais peut-être pas montée dans l'avion. Nous avons maintenant trois enfants en âge de scolarité, quatre chats, une maison et un jardin. Vivre ailleurs n'est donc pas une option. Lorsque je pense à la Suisse, la première image qui me vient en tête est celle du quartier de l'Elfenau à Berne. C'est là que j'ai grandi.
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Philippe et Lynn Magnenat, Canada
Je représente les 30'000 Suisses qui vivent dans l'Est canadien. Les sujets qui nous touchent sont l'AVS, les relations que nous entretenons avec les banques, les assurances sociales et l'éventualité d'un retour en Suisse. La plupart de nos membres sont des émigrés de première génération. C'est mon cas. Avec Lynn, nous nous sommes installés au Canada en 2002.
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A l'occasion du Congrès des Suisses de l'étranger, qui avait lieu ce week-end à Bâle, un studio photographique mobile a été mis sur pied par swissinfo.ch. Des personnes de toute provenance se sont laissées prendre au jeu. Ce qui les lie: un grand amour pour la patrie et un regard différencié sur la Suisse.
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En tant que rédactrice photo, je suis responsable de l'utilisation éditoriale de la photographie chez SWI swissinfo.ch et de nos collaborations avec les photographes. Lorsque l'occasion se présente, je prends un appareil photo et accompagne l'un de nos journalistes.
J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
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