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Les six candidats socialistes à la succesion d Alain Berset

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Les élections fédérales à peine passées, voici que s’engage la prochaine bataille politique: celle pour la succession d’Alain Berset. Tandis que les candidates et candidats entament un tour de Suisse, le ministre sortant de la Santé revient sur les grandes étapes de sa carrière au gouvernement dans une interview qu’il a donnée à mon collègue Jan Camenzind.

Bonne lecture,

Alain Berset à Oxford
© Keystone / Peter Klaunzer

Alors que son année présidentielle et sa carrière au gouvernement prennent fin, Alain Berset dresse le bilan. Dans une interview accordée à swissinfo.ch, le ministre parle de neutralité, de cohésion sociale, de politique suisse et internationale.

En douze ans au Conseil fédéral, le Fribourgeois en aura vécu, des évènements importants. Le plus marquant reste toutefois la pandémie de Covid-19, sur les plans politique et personnel. «Je n’aurais jamais pensé pouvoir supporter une telle pression et travailler autant», indique celui qui occupe le poste de président de la Confédération pour la seconde fois, après 2018.

Pour Alain Berset, les crises ont souvent pour effet d’accroître les inégalités et de renforcer les tensions sociales. Le plus grand défi reste alors toujours le même: «En temps de crise, il faut être particulièrement attentif à la cohésion de la société».

Dans le domaine de la politique extérieure, le ministre considère que la stabilité, la vision à long terme et le multilatéralisme de la Suisse lui permettent de continuer à occuper une place sur la scène internationale. «Si l’on explique la position de la Suisse, celle-ci est également comprise», ajoute-t-il à propos de la neutralité.

Les six candidats socialistes à la succession d Alain Berset à Genève
© Keystone / Salvatore Di Nolfi

La première audition publique des six candidates et candidats socialistes à la succession d’Alain Berset a eu lieu lundi soir à Genève. La presse a décrypté leurs prestations.

Devant une salle comble acquise à leur cause, le Vaudois Roger Nordmann, le Grison Jon Pult et les quatre Alémaniques Evi Alleman, Matthias Aebischer, Daniel Jositsch et Beat Jans ont présenté leurs parcours et leurs combats.

Si, pour le Parti socialiste, le nombre élevé de candidatures témoigne de la richesse du parti, 24heures estime que «cette pléthore de candidats montre surtout qu’aucun candidat ne s’impose vraiment». Pour le quotidien romand, Jon Pult tire toutefois son épingle du jeu grâce à sa maîtrise du français, sa communication limpide et efficace.

Même son de cloche de la part du Temps, pour qui le Grison «brille par son enthousiasme». Le journal relève également la prestation de Beat Jans, dont les «réponses très personnelles ont capté toute l’attention». Quelque peu forcé de justifier sa candidature, le seul Romand, Roger Nordmann, a indiqué qu’il comprendrait que l’Assemblée fédérale la trouve «inadéquate».

Des bouteilles en plastique sur les rives du lac Léman
© Keystone / Jean-christophe Bott

La consommation de plastique croît en Suisse, avec pour corollaire la pollution qui y est liée. Certes, les capacités de recyclage augmentent, mais elles ont aussi leurs limites.

«Par sa consommation élevée de produits en plastique en comparaison avec les autres pays, la Suisse contribue de manière notable à ce problème environnemental croissant», résume un rapport du Conseil fédéral publié en septembre 2022. Selon une modélisation, la Suisse consomme environ un million de tonnes de plastique par an, soit 95 kg par personne et par an.

La filière du recyclage a fait de gros progrès ces dernières années, mais la complexité des plastiques complique voire empêche leur traitement. En outre, le recyclage est également énergivore et bien disparate selon que l’on vit d’un côté ou de l’autre de la Sarine.

«Le message qui dit que si l’on trie son plastique, c’est bon, est erroné, déclare Florian Breider, directeur du Laboratoire central environnemental à l’EPFL. Il faut produire des objets prévus pour durer un maximum de temps et qui soient les plus simples possible à recycler». Un avis que partage Greenpeace, qui préconise une transition vers un système d’emballages réutilisables.

Un pylône de remontée mécanique à Leysin (Valais)
Keystone / Laurent Gillieron

65 remontées mécaniques sont à l’abandon dans les montagnes suisses. C’est ce que révèle une enquête de l’ONG Mountain Wilderness, illustrée par un reportage de l’émission Mise au Point de la RTS.

Téléskis à l’arrêt, pylônes rouillés ou stations de départ et d’arrivée fantôme sont autant d’épines dans le pied du paysage alpin suisse. Les difficultés économiques des stations et les problèmes croissants de manque d’enneigement liés au réchauffement climatique causent de plus en plus d’abandon de ces infrastructures en Suisse.

La majorité d’entre elles se situent à moins de 1500 mètres d’altitude et se situent dans les cantons de Vaud, des Grisons, de Berne, du Valais et de Neuchâtel. Or, d’après les règles de l’Office fédéral des transports (OFT), toute installation à l’arrêt depuis cinq ans devrait être démantelée.

Mais dans la pratique, le démantèlement est complexe. Les sociétés de remontées mécaniques sont légalement responsables du chantier, mais étant donné qu’elles ont la plupart de temps fait faillite, la charge retombe sur les communes – des budgets colossaux que ces dernières ont bien du mal à assumer.

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