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Aujourd’hui en Suisse

Suisses du monde, bonjour,

Le feuilleton autour de l’héritier d’Hermès en Suisse Nicolas de Puech n’est pas terminé. Le milliardaire de 81 ans avait déjà fait parler de lui en décembre dernier, alors qu’il avait entamé des démarches pour adopter son ancien jardinier marocain de 51 ans.

Aujourd’hui, le Français établi en Suisse ne parvient plus à mettre la main sur sa fortune. Nous évoquerons aussi le classement des passeports les plus utiles, et le business qu’ils peuvent générer.

Bonne lecture,

FSD
Keystone

La Fondation suisse de déminage a pu poursuivre son travail en Ukraine ce jeudi, malgré la frappe de missile russe qui a touché ses locaux à Kharkiv mercredi matin. Le Département fédéral des affaires étrangères a dénoncé une violation du droit international humanitaire. 

La Fondation suisse de déminage (FSD) doit trouver un nouvel emplacement pour ses bureaux, car le bâtiment a subi d’importants dégâts. Personne n’a toutefois été tué ou blessé par la frappe russe, et les activités de déminage peuvent continuer, a précisé l’ONG.

Le directeur de la FSD Hansjörg Eberle estime que l’attaque n’était probablement pas délibérée. Elle met cependant en lumière les conditions difficiles et dangereuses dans lesquelles les organisations humanitaires opèrent dans les zones de conflit, relève la Fondation. Elle appelle toutes les parties à respecter le droit humanitaire international.

De son côté, la Confédération condamne les attaques sur Kharkiv, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères dans une prise de position. Elle exprimera cette condamnation au sein des instances internationales et rappelle que les attaques contre les infrastructures civiles constituent une violation du droit international humanitaire.

justice
Keystone / Martial Trezzini

Où sont passés les milliards de l’héritier d’Hermès en Suisse? Ce dernier prétend que ses actions lui ont été dérobées, mais la justice genevoise vient de rejeter ses plaintes.

Nicolas Puech, octogénaire français résidant en Valais, détient environ 5,7% du groupe Hermès, soit plus de 12 milliards d’euros. Il affirme avoir perdu la trace de ses actions et accuse son ancien gestionnaire de fortune Eric Freymond de le priver d’informations sur le devenir de son argent. La Chambre pénale de recours genevoise n’a pas été convaincue et a rejeté sa plainte, ne la jugeant pas assez étayée.

«Notre client constate avec satisfaction que la justice a balayé la plainte déposée contre lui, avec des mots très durs envers le plaignant», ont réagi les avocats d’Eric Freymond. Le financier assure qu’il n’a jamais géré les titres historiques d’Hermès qui forment le gros de la fortune de Nicolas Puech. Une affirmation corroborée par des déclarations du milliardaire.

Le riche héritier a-t-il simplement oublié où il a déposé ses actions? A-t-il pu être abusé par un membre de son entourage? «Il n’est pas impossible qu’il en ait perdu la trace, mais ces actions vont forcément réapparaître», commente l’un de ses anciens proches, qui comme d’autres a perdu tout contact avec Nicolas de Puech.

passeport suisse
Keystone / Christian Beutler

Le passeport suisse est le quatrième document d’identité le plus utile au monde, selon une étude du cabinet de conseil Henley & Partners publiée mardi. Derrière ce classement se cache toutefois le business des passeports dorés.

Le passeport rouge à croix blanche échoue au pied du podium. Il permet de voyager dans 190 pays sans visa. Les documents d’identité singapourien, français ou espagnol ouvrent les portes de davantage de pays.

Passeports et visas dorés sont en recul en Europe, même s’ils continuent d’exister. On parle des personnes fortunées qui cherchent à obtenir une nationalité en échange d’un investissement dans des entreprises ou dans l’immobilier du pays convoité.

Ces arrangements sont souvent dénoncés, car ils permettent parfois de faciliter le blanchiment d’argent ou encore de contourner les sanctions qui touchent un pays. «Plusieurs pays prévoyaient la possibilité d’acquérir une nationalité par investissement ou par achat, mais la Commission européenne s’est à juste titre fortement opposée à ce système», explique à la RTS Philippe Kennel, avocat fiscaliste à Genève et Lausanne.

Vote sur Israel au Conseil des droits de l'homme
Keystone / Salvatore Di Nolfi

Les blocages au sein du Conseil de sécurité à New York poussent les États membres de l’ONU à solliciter davantage le Conseil des droits de l’homme à Genève. Ils parviennent ainsi à faire adopter des motions qui n’auraient aucune chance au sein de l’organe new-yorkais.

Récemment, cette stratégie a été utilisée plusieurs fois. En avril dernier, le Conseil des droits de l’homme a notamment adopté une résolution appelant la communauté internationale à mettre fin aux «ventes et transferts d’armes et de munitions» à destination d’Israël, en se référant au «risque plausible de génocide à Gaza». Ce langage serait inimaginable au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, où les États-Unis, proches alliés de Tel-Aviv, ont un droit de veto.

«Je ne dirais pas que le Conseil de sécurité est remplacé, mais je pense qu’il y a une prise de conscience croissante que d’autres parties de l’ONU ont été sous-utilisées», commente Louis Charbonneau, directeur pour les Nations unies à Human Rights Watch. Le Conseil des droits de l’homme ne peut certes pas imposer des sanctions, ordonner une intervention militaire ou saisir la Cour pénale internationale, mais il peut notamment ouvrir une enquête pour crime de guerre.

Marc Limon, directeur de Universal Rights Group, un laboratoire d’idées à Genève, salue les efforts du Conseil des droits de l’homme pour établir les responsabilités. Il estime néanmoins que l’organe devrait être plus actif en matière de prévention durant les premières phases d’une crise. «De nombreuses situations sont beaucoup trop graves et beaucoup trop avancées pour que le conseil puisse faire quoi que ce soit», déplore-t-il.

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