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Aujourd’hui en Suisse

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En proie à de fortes pluies depuis plusieurs jours, certaines régions de Suisse, notamment celles avoisinant le Rhône et le lac de Constance, sont exposées à un risque marqué d’inondations. Les voies menant à la célèbre station valaisanne de Zermatt ont été coupées vendredi par une lave torrentielle.

Je vous parle aussi dans cette sélection du rapport ambivalent de la France à la démocratie participative, des 25 ans des bilatérales avec l’Union européenne et, une fois n’est pas coutume, d’une course où l’humain l’a emporté sur la machine.

Excellente lecture et bon week-end,

alerte pluie
Plusieurs zones de Suisse sont en alerte après les pluies des derniers jours (illustration). Keystone / Christian Merz

Il pleut beaucoup ces temps en Suisse, et le canton du Valais est en état d’alerte. Fait rare, le Rhône a été déclaré en risque de crues «marqué». La station de Zermatt a quant à elle été coupée de l’extérieur en raison d’une lave torrentielle.

La rivière Vispa, qui traverse la station valaisanne de Zermatt, est sortie de son lit vendredi matin. De la lave torrentielle s’est par ailleurs déversée sur la route entre Zermatt et Täsch. Les trains entre Viège et Zermatt ont dû interrompre leur correspondance et la situation a entraîné la fermeture des écoles du village, ont rapporté la RTS et les médias locaux.

MétéoSuisse avait annoncé un peu plus tôt que le risque de crue du Rhône serait de degré 3 sur 5 jusqu’à samedi,entre l’embouchure de la Lonza et le lac Léman. Ce degré de danger «marqué» n’est atteint que tous les 10 à 30 ans, selon la Confédération. En raison des risques, la promenade sur les rives du Rhône et des cours d’eau latéraux sera interdite jusqu’à lundi soir.

Le Rhône n’est pas le seul concerné. Le lac de Constance est visé par une alerte de niveau 4 (fort danger) qui sera maintenue jusqu’à lundi. Selon MétéoSuisse, une «dépression centrée sur l’Espagne» est en cause, associée à des sols déjà détrempés et à la fonte des neiges.

  • La station de Zermatt (VS) coupée du monde en raison de crues et de laves torrentielles – RTSinfo.chLien externe
  • Les inondations urbaines deviennent une priorité pour la Suisse – swissinfo.ch
  • Danger sur les rives du Rhône qui ont été fermées au public – BlickLien externe

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emmanuel macron
Le président français Emmanuel Macron à la rencontre de la population lors des commémorations de l’Appel du 18 Juin, une semaine après la dissolution de l’Assemblée nationale. EPA/CHRISTOPHE ENA / POOL MAXPPP OUT

Défait par l’extrême droite aux élections européennes, Emmanuel Macron a décidé de redonner la parole au peuple, qui élira un nouveau Parlement les 30 juin et 7 juillet. Mais jusqu’ici, le président français n’a guère répondu aux attentes de la population en matière de démocratie directe et participative.

Le correspondant de swissinfo.ch à Paris, Mathieu van Berchem, rappelle que les diverses expérimentations de démocratie consultative tentées par Emmanuel Macron ont plutôt laissé les citoyennes et citoyens sur leur faim. Exemple: seulement 10% environ des propositions formulées lors de la première Convention citoyenne sur le climat ont été reprises telles quelles.

Emmanuel Macron aurait-il dû faire davantage en matière de démocratie directe? Le peuple français aurait-il été moins enclin à voter pour les extrêmes s’il avait été davantage consulté? Pas si simple. Plusieurs spécialistes interrogés estiment que le climat politique français est trop conflictuel – et de souligner que la France n’est pas la Suisse.

Le journal Le Temps s’intéresse de son côté aux moteurs du vote Rassemblement national (RN) dans les régions françaises voisines de la Suisse. Le RN a fait un carton aux européennes dans l’Ain et, dans une moindre mesure, en Haute-Savoie. Le reportage du quotidien révèle un ras-le-bol de l’immigration et un sentiment profond de déclassement.

  • Pourquoi Emmanuel Macron n’a pas osé s’aventurer sur le terrain démocratique – swissinfo.ch
  • Cette France voisine où colère se dit RN – Le TempsLien externe (sur abonnement)
relation Suisse-UE
Le 21 juin 2024 marque les 25 ans des accords bilatéraux. KEYSTONE/Martin Ruetschi

Ce vendredi marque l’anniversaire de la signature du premier paquet d’accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne. L’occasion de tirer le bilan d’un quart de siècle de relations Suisse-UE.

Le 21 juin 1999, Berne et Bruxelles ont signé les sept premiers accords, dont la libre circulation des personnes. En poste lors de la signature, l’ancien député libéral Jacques-Simon-Eggly a rappelé sur Léman Bleu que ces accords intervenaient après l’échec de l’adhésion à l’Espace économique européen.

«Il fallait en quelque sorte combler le vide et réparer les dégâts. Et donc, on a réussi», se félicite-t-il. Il y a eu depuis «toute une série d’accords qui ont été très profitables à la Suisse, comme avec la certification des produits, la reconnaissance des diplômes, la libre circulation des personnes, etc.», commente l’ancien élu.

Les effets macroéconomiques des bilatérales ont été peu tangibles, estime quant à lui le journaliste François Schaller dans le Temps. Il pointe qu’une part importante de la croissance observée dans les années 2000 et 2010 est imputable à l’immigration européenne, mais que l’accord sur la libre circulation des personnes «n’a joué qu’un rôle très accessoire» en la matière. Selon lui, «la Suisse n’en aurait eu nullement besoin» pour attirer les compétences dont elle avait besoin.

  • 25 ans après, quel bilan pour les accords bilatéraux? – l’interview de l’ancien conseiller national libéral Jacques-Simon-Eggly à Léman BleuLien externe
  • 25 ans des bilatérales Suisse-UE: Des effets macroéconomiques… peu tangibles – Le TempsLien externe (sur abonnement)
  • «C’est une success story à tout point de vue» – l’interview de Cenni Najy, responsable politique au Centre Patronal, à Radio LacLien externe
  • Point fort: La Suisse joue gros dans ses négociations avec l’UE – swissinfo.ch
Lea Sprunger
L’ancienne athlète Lea Sprunger effectue le dernier relais lors du « m2 Challenge » dans la gare du m2 a l’arret Croisettes. Keystone / Jean-Christophe Bott

Et un défi insolite pour finir. À Lausanne jeudi soir, des humains ont fait la course avec le métro… et ont gagné. Lors du «m2 Challenge», trois équipes de relais ont relié les deux extrémités de la ligne 2 du métro lausannois plus vite que la rame.

Ce pari inédit avait été imaginé par la municipalité et l’entreprise de transports publics, pour marquer les 30 ans du statut de capitale olympique de Lausanne. Le but était d’aller plus vite que le métro entre la station «Ouchy-Olympique», au bord du lac Léman, et l’arrêt terminus «Croisettes», sur les hauts de la capitale vaudoise.

Il s’agissait de parcourir en un peu moins de 19 minutes quelque 5,6 kilomètres et 300 mètres de dénivelé positif. Trois équipes étaient au départ: une équipe populaire menée par l’humoriste vaudois Yoann Provenzano, une autre plus institutionnelle et une troisième formée de sportifs et accompagnée par l’athlète Lea Sprunger.

C’est l’équipe de cette dernière qui a remporté le défi contre la machine, en courant en exactement 15 minutes et 35 secondes, soit 2,5 minutes plus vite que le m2. Les deux autres équipes ont aussi battu le métro, en parcourant le tronçon en un peu plus de 16 minutes.

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