La Suisse aujourd’hui

Bonjour à vous Suisses du monde, c’est Marc-André qui vous donne des nouvelles du pays depuis Berne.

Il y a 70 ans, la Suisse retrouvait sa chère démocratie directe. Elle l’avait donc perdue? Presque, puisque dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement avait reçu les pleins pouvoirs… et semblait y prendre goût.

Où il est aussi question d’une militante des droits des Erythréens, du père de Titeuf et d’un nouveau défi pour pompiers et policiers sur les réseaux sociaux.

Excellente lecture

Marcel Pilet-Golaz, conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères. En juin 1940, après la chute brutale de la France contre Hitler, il est président de la Confédération et appelle, dans un discours à la radio, la Suisse à s’adapter à la nouvelle donne en Europe, parlant notamment d’une «réforme autoritaire de la démocratie». Cela lui coûtera la confiance de nombreux Suisses. Keystone / Str

La Suisse sans sa démocratie directe? Impensable… et pourtant: pendant la Seconde Guerre mondiale et longtemps après sa fin, le Conseil fédéral a été habilité à gouverner par ordonnances.

Il aura fallu une initiative populaire, acceptée de justesse en 1949, pour que le Parlement et le peuple retrouvent pleinement leurs droits.

• L’article de mon collègue David Eugster
• Notre dossier sur le Service des ondes courtes, ancêtre de swissinfo.ch, pendant la Seconde Guerre mondiale
• Notre dossier sur la Suisse pendant le Première Guerre mondiale

RTS-SWI

Pas facile d’être érythréen. Au pays, où l’on peut vous astreindre au service militaire pratiquement à vie, mais aussi en Suisse, où les conditions de vie des requérants d’asile se sont nettement durcies depuis quelques temps.

Veronica a la chance d’avoir grandi en Suisse. Et depuis toujours, la jeune femme s’engage pour ses compatriotes qui ont pu fuir un régime particulièrement dur.

• Le portrait vidéo SRF-RTS de Veronica, militante des droits humains, dans la série «Génération Globale»
• Bloqués en Suisse, ma collègue Marie Vuilleumier a rencontré des requérants érythréens
• Notre dossier sur la politique d’asile de la Suisse
• Veronica AlmedomLien externe, sur le site de la Commission fédérale des migrations

© Keystone / Martial Trezzini

Titeuf n’aura jamais d’autre papa. C’est Zep lui-même qui l’affirme ce matin sur les ondes de la RTS. Contrairement à nombre de héros de la BD, Titeuf ne sera pas repris par un autre dessinateur à la mort de Philippe Chappuis, alias Zep. 

Comme Tintin, que plus personne ne peut dessiner légalement depuis la mort d’Hergé.

Mais on en est encore loin, Zep est en pleine forme et sort justement un nouvel album, pour adultes celui-là. «Happy Sex 2» vient dix ans après le premier tome. 

Le sujet est inépuisable. «En une semaine, j’avais dessiné 40 pages», affirme Zep, qui en sort 60, parlant de plaisir, mais aussi et surtout de ratages et de contre-performances. Car c’est bien ça qui fait rire…

• L’interviewLien externe de Zep à la RTS (audio)
• De nos archives: l’interview que mon collègue Bernard Léchot avait faite en 2004 avec le papa d’un Titeuf encore jeune, mais déjà superstar

Zuger Polizei

Le «Tetris Challenge», ce n’est pas un avatar du célèbre jeu vidéo. Enfin pas vraiment, puisque les briques sont des pièces de matériel, qu’elles ne bougent pas, bien que certaines soient vivantes et que l’on joue sur les réseaux sociaux…

Le but, c’est d’aligner méthodiquement au sol tout le matériel et le personnel d’un véhicule d’intervention et de prendre une photo aérienne du tableau ainsi formé.

Le futur buzz est parti de Suisse. C’est la police zurichoise qui a posté la première photo, rapidement suivie par d’autres corps de police et de pompiers de Suisse. Le jeu pourrait s’étendre, puisque les pompiers de Zoug ont à leur tour invité leurs collègues autrichiens de Fürstenfeld à relever le défi.

• L’articleLien externe du quotidien Le Nouvelliste
• L’article de ma collègue Sonia Fenazzi sur les pompiers suisses, dont l’immense majorité sont des volontaires

swissinfo.ch

Quand les Suisses de l’étranger étaient des réfugiés économiques. Il y a encore 150 ans, de nombreux Suisses quittaient le pays à la recherche d’une vie meilleure. Et pas seulement pour s’établir outremer.

Le Club suisse de Dresde en témoigne, comme nous l’ont raconté via la section FAQ Samuel Meier et Silvie Tröster. La moitié environ de ses 70 membres descendent d’immigrés arrivés entre 1860 et 1925 dans le Land de Saxe, alors prospère.

Puis la Saxe est passée en Allemagne de l’Est. Mais même à cette époque, les autorités ont permis aux immigrés suisses de se rendre au pays, et ainsi de maintenir les liens. Aujourd’hui, le Club de Dresde reste très actif, organisant des soirées théâtre et cinéma, une fondue à la St-Nicolas et accueillant régulièrement les rencontres des clubs de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) de toute l’Allemagne.

Le site du Club suisse de DresdeLien externe (en allemand)

Visite au Club suisse de Bordeaux, par mes collègues Marie Vuilleumier, Julie Hunt et Katy Romy, avec des portraits en vidéo

Vous aussi êtes membre d’un Club suisse – ou pas? Racontez-nous vos expériences dans le FAQ

swissinfo.ch

Vous avez encore quelques minutes? Le 20 octobre, les citoyens suisses éliront leur nouveau parlement. N’oubliez pas d’aller voter!

Il s’agit de désigner les 200 représentants du peuple au Conseil national (Chambre basse) et les 46 représentants des cantons au Conseil des Etats (Chambre haute).

Les sondages et les élections cantonales récentes montrent que les Verts et les Vert’libéraux ont le vent en poupe, alors que l’Union démocratique du centre (droite conservatrice) pourrait perdre des plumes.

• Nous expliquons dans une courte vidéo comment se déroulent les élections fédérales.
• Vous trouverez ici un aperçu des résultats des élections depuis 1971. 
• Quels sont les cinq principales préoccupations des Suisses? Cette question est posée chaque année à un millier d’électeurs. Voici les résultats. 
• Vous trouverez encore plus d’informations dans nos différents articles sur les élections fédérales ici.