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L’exception Micheline Calmy-Rey

La ministre suisse des Affaires étrangères fait partie des rares personnalités politiques (surtout européennes) qui se sont rendues ces dernières années à Pyongyang.

Les responsables politiques occidentaux rechignent à se rendre en République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Cette réticence s’explique par deux facteurs: la quasi-autarcie du régime de Pyongyang et le refus de certains pays, comme la France, d’entretenir des relations avec un régime qui viole les droits de l’homme.

En février 2003, le chef de la diplomatie européenne, avait été reçu à Séoul et à Tokyo, mais pas à Pyongyang. Javier Solana était venu dans la région pour apporter le soutien de l’Union européenne (UE) à une résolution pacifique de la crise nucléaire dans la péninsule.

A l’époque, l’idée d’une commission formée de membres de l’UE chargée de jouer les bons offices avec la Corée du Nord avait été évoquée. Mais on est sans nouvelle depuis.

Relations régionales

La RPDC entretient des relations principalement régionales. Pékin est désormais son principal allié politique et économique, mais les Chinois se méfient de ce voisin turbulent.

Ses provocations risquent en effet d’entraîner une course aux armements dans l’Asie du Nord-est redoutée par la Chine.

La Corée du Sud, elle, maintient des relations très pragmatiques avec Pyongyang en prévision d’une future réunification.

Pour éviter l’effondrement économique du régime, Séoul mène depuis 1997 une politique d’ouverture et d’aide économique. Et, puisqu’il le faut, elle ferme les yeux sur les incidents réguliers.

ONG divisée

Nouer ou non des relations avec cet état accusé par Washington d’appartenir à un «axe du mal»… Le débat agite aussi les ONG.

Certaines comme Médecins Sans Frontières ont quitté le pays en raison du détournement de l’aide humanitaire. D’autres, au contraire, assurent vouloir rester coûte que coûte.

swissinfo et les agences

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