Servette remporte le derby du Rhône
(Keystone-ATS) Servette a enlevé le premier derby du Rhône de la saison pour la reprise de la Super League. A Tourbillon, les Genevois se sont imposés 2-1.
Giflé en Norvège pour son entrée en lice en Conference League, Servette a retrouvé avec un certain plaisir les pelouses helvétiques. En Valais, les joueurs d’Alain Geiger ont été plus incisifs devant le but. Ils ont aussi profité des hésitations de la défense sédunoise et de la mauvaise après-midi de Sandro Theler. Latéral gauche, le jeune joueur a souffert face aux attaquants servettiens.
Si Imeri a pu ouvrir le score à la 31e sur un caviar de Stevanovic, le SFC aurait dû marquer plus tôt. On pense notamment à cette action de la 12e lorsque Cognat n’a pas su profiter d’une grosse bévue de Ndoye.
Mieux dans son jeu, plus tranchant, Servette a doublé la mise à la 53e sur une belle frappe de Kyei. Dos au mur, Sion s’est ménagé quelques possibilités, mais il a toujours manqué un petit quelque chose dans le dernier geste, comme quand Guillaume Hoarau a dû négocier un ballon un peu trop haut à la 69e.
Les Valaisans ont réduit la marque en toute fin de partie sur une tête de Ndoye et surtout une sortie complètement ratée de Frick. Mais le gardien genevois ne sera pas montré du doigt puisque cette réussite ne change rien au tableau.
Des victoires à l’extérieur
Dans le même temps, Bâle s’est défait de GC 2-0. Un autogoal de Campana (54e) et un but d’Esposito (70e) ont permis aux Rhénans de faire la différence.
Opportuniste, Zurich est lui allé chercher trois points à Lugano. Un succès 2-0 qui s’est dessiné en première mi-temps.
Une réussite de l’ancien Luganais Guerrero (20e) et un penalty de Marchesano (45e) ont suffi aux Zurichois pour repartir du Tessin avec la totalité de l’enjeu. Le duel des nouveaux coaches a tourné à l’avantage de l’Allemand Andre Breitenreiter.
L’entraîneur des Bianconeri, Abel Braga, n’a pas pu insuffler ce petit quelque chose pour faire douter les Alémaniques. Les Tessinois sont passés proches de la réduction du score lorsque Bottani a attrapé le poteau à la 78e.
Mais sous le déluge, les Luganais n’ont jamais véritablement convaincu, malgré une certaine domination territoriale.